L'Enracinéelocale et engagée
La ferme
En un coup d'oeil
Vente des produits
Je commercialise mes tisanes en circuit court via des AMAPs en Essonne et à Paris et des marchés ponctuels.
Visiter la ferme
Des portes ouvertes sur mon terrain ou pour visiter mon atelier sont en préparation, les dates seront indiquées sur ma page facebook.
Vous pouvez également y suivre toute l’actualité de l’Enracinée.
Des plantes à tisane
bio et locales
Journalisme et voyages
« Je suis diplômée de neurogénétique et j’ai également une formation en biotechnologies, qui m’a ouverte au monde agricole. J’ai ensuite fait une école de journalisme à Lille pour devenir journaliste scientifique. J’ai exercé ce métier pendant 4 ans : durant ce temps, j’ai souvent été au contact de sujets agricoles et j’ai peu à peu changé ma façon de voir les choses, devenant de plus en plus sensible aux enjeux environnementaux. J’ai modifié ma façon de consommer, de me nourrir…, mais surtout j’ai réalisé que si on voulait un changement, il fallait en être moteur.
A la même période, j’ai eu l’opportunité de travailler quelques mois à aider un ami maraîcher tout en travaillant à mon compte comme journaliste puis je suis partie un an en Australie et en Nouvelle-Zélande pour faire du woofing. »
De la formation à l’installation
« À mon retour, j’ai passé un an entre deux eaux, entre travail journalistique, volontariat et salariat agricole, et formations de réflexions sur mon propre projet auprès de l’excellent Pôle Abiosol. Ces années de réflexion, de travail aux champs et de formation m’ont permis de mûrir mon projet et j’ai fait mon BPREA (Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitant Agricole) option plantes sèches.
À l’automne 2017, j’ai trouvé grâce à l’entremise de la coopérative agricole Les Champs des Possibles, un terrain qui correspondait vraiment à ce que je cherchais : plus d’1 ha, un bois, une mare, du caractère, certifiable en bio immédiatement, et juste à côté de la ville où j’ai grandi ! J’ai signé le bail en juin 2018, mais à cause d’un été très sec je n’ai réellement pu implanter mes cultures qu’au printemps 2019. »
Revaloriser la filière PPAM française
Je me sentais très concernée par l’état de la filière des plantes à parfum, aromatiques et médicinale en France, et ce même avant mon installation. C’est une filière qui a presque disparu en île de France. Je crois qu’il est important d’expliquer aux gens que ce sont des plantes qui peuvent pousser à côté de chez eux. Pour moi, il est aussi essentiel de structurer un réseau des petits producteurs de la filière : nous sommes peu nombreux, souvent éloignés géographiquement et presque tous installés récemment. D’ailleurs, je devrais dire « toutes », car nous sommes majoritairement des femmes.
Je suis, de ce fait, active au sein du GAB (Groupement des Agriculteurs Biologiques) pour essayer de créer un réseau technique autour des plantes à tisanes et aromates. Je suis aussi administratrice du Conservatoire National des Plantes à Parfum, Médicinales et Aromatiques situé à Milly-la-Forêt.
RassemblerPar-delà les labels et les différences de culture
Découvrez
Les produits de la ferme
- Tisanes simples
- Agastache aisée
- Camomille
- Mélisse citronelle
- Menthe poivrée
- Thym citron
- Verveine
- …
- Mélanges de tisanes
- Apaisante
- Bol d’air
- Estivale
- Fin de repas
- Hivernale
- Aromates
- Ciboulette
- Origan
- Romarin
- Thym
- …
- Mélanges d'aromates
- Crudités
- Grillades
- Pincée d’été
- Poissons
- Sels aromatisés
- À l’ail des ours
- Au céleri
- À la ciboulette
- À l’estragon
- Aux herbes
- …
Cuisinez mes produits
Mes délicieuses recettes
Sur les marchés et dans les AMAPs
Retrouvez mes produits
Le SaperlipapoteSalon de thé - boutique
10, rue Molière (quartier Opéra/Place de France)
91300 Massy
En savoir plus
Rencontrez
Les autres producteurs
Le saviez-vous ?
J’ai choisi cette filière car j’aime ces plantes, je prends du plaisir à les cultiver, à sentir les odeurs. Selon que j’ai travaillé avec du romarin ou de la menthe, j’ai naturellement un parfum différent chaque jour, et la séchoir étant dans ma cave, c’est pareil pour ma maison.
Le choix des plantes que je cultive se fait naturellement : je prends celles que j’aime, celles que j’ai appris à connaître dans mes stages, mais aussi celles que je trouve belles car l’esthétique est essentielle à mes yeux. J’essaie autant que possible de cultiver des plantes locales, adaptées au milieu et au climat. Et puis, bien sûr, l’aspect gustatif entre en compte et je m’adapte aussi à mes clients en fonction de mes ventes.