Ferme de Villaroy - bâtimentsFerme de Villaroy - bâtiments, corps de ferme
©Ferme de Villaroy - bâtiments, corps de ferme
Se réinventer pourFaire vivre une ferme ancienne

Ferme de Villaroy

Cette ferme, constituée de 170 hectares cultivés sur deux sites distincts, est aujourd’hui animée par Vincent Bailly, qui a piloté sa conversion à l’agriculture biologique en 2017 lors de la reprise de l’exploitation. Son histoire riche a été parsemée de difficultés liées à l’urbanisation voisine.

Ferme de Villaroy - Vincent BaillyFerme de Villaroy - Vincent Bailly
©Ferme de Villaroy - Vincent Bailly
Vincent Bailly

5e génération sur la ferme de Villaroy, Vincent Bailly a pris la tête de l'exploitation familiale en 2016. Il a d'abord fait un BTS puis une licence en gestion agricole. Il a ensuite travaillé pendant 3 ans en tant que salarié agricole sur la ferme avant de s'installer. Dès son arrivée, il a décidé de la convertir en agriculture biologique.

La ferme

En un coup d'oeil

Ferme de Villaroy

Route de Villaroy

78280 Guyancourt

Bus 39-12, arrêt Technocentre l’Étang à 6 min à pied

Bus 91.10, arrêt Golf National à 23 min à pied

Vente à la ferme

Le ferme ne fait pas de vente à la ferme.

 

Visites

J’accueille volontiers du public dans le cadre d’animations organisées sur le Plateau mais je n’ai pas la possibilité d’en organiser moi-même.

Une ferme qui s'est adaptée

au fil des générations

Les Fermes du Plateau de Saclay - La Ferme de Villaroy
Les Fermes du Plateau de Saclay - La Ferme de Villaroy
Les Fermes du Plateau de Saclay - La Ferme de Villaroy

Une ferme menacée par les activités du Plateau

(Récit composé d’après le témoignage d’Odile Heurtebise-Bailly)

« Pour notre famille, l’histoire de la ferme de Villaroy a débuté en 1887 lorsqu’Augustin Louis Félix Heurtebise a signé un bail de fermage lui permettant de s’installer. Dès le début du XXe siècle, la ferme doit faire face à des événements qui menacent ses terres. Des écoles de pilotage s’installent juste à côté, à Toussus et les apprentis pilotes posent souvent leurs avions dans les champs. La ferme est occupée pendant la Seconde Guerre Mondiale, ce qui perturbe son fonctionnement. Enfin, à partir de 1975, l’exploitation doit faire face à de nombreuses expropriations dues à l’arrivée de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ses terres passent de 170 à seulement 40 ha… »

Une ferme qui se réinvente pour durer

« Les occupants de la ferme, à l’image de mon grand-père Augustin, n’ont eu de cesse de se battre pour elle. Celui-ci a tout fait pour interdire aux avions de survoler la ferme à basse altitude et de se poser dans ses champs. Mon fils, Émile, a pris grand soin de ses ouvriers en faisant construire des logements pour eux et leur famille.

À la génération suivante, avec mon mari, nous avons fait de l’élevage, d’abord des vaches laitières, puis, celles-ci ayant été emportées par la maladie, des poules pondeuses. Mais le poulailler était construit avec de l’amiante et il a dû être abandonné. Dans les années 1980 et 1990, nous avons dû faire face à des expropriations. Nous avons gardé les bâtiments de la ferme, mais il faut leur retrouver une fonction, maintenant qu’ils n’abritent plus les ouvriers. »

Aujourd’hui, l’élevage n’existe plus et Vincent, le petit-fils d’Odile, cultive des céréales, du fourrage et des féveroles sur une exploitation séparée en deux parties. En effet, Vincent cultive 70 ha de terres à Villaroy (il a pu en racheter 30 qui s’ajoutent au 40 restants) et il dispose de terres dans le PNR de la Haute Vallée de Chevreuse. Il a converti la ferme à l’agriculture biologique en 2017.

À chaque générationSes difficultés et ses solutions

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