
Se réinventer pourFaire vivre une ferme ancienne
La ferme
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Vente à la ferme
Le ferme ne fait pas de vente à la ferme.
Visites
J’accueille volontiers du public dans le cadre d’animations organisées sur le Plateau mais je n’ai pas la possibilité d’en organiser moi-même.

Une ferme qui s'est adaptée
au fil des générations
Les Fermes du Plateau de Saclay - La Ferme de Villaroy

Une ferme menacée par les activités du Plateau
(Récit composé d’après le témoignage d’Odile Heurtebise-Bailly)
« Pour notre famille, l’histoire de la ferme de Villaroy a débuté en 1887 lorsqu’Augustin Louis Félix Heurtebise a signé un bail de fermage lui permettant de s’installer. Dès le début du XXe siècle, la ferme doit faire face à des événements qui menacent ses terres. Des écoles de pilotage s’installent juste à côté, à Toussus et les apprentis pilotes posent souvent leurs avions dans les champs. La ferme est occupée pendant la Seconde Guerre Mondiale, ce qui perturbe son fonctionnement. Enfin, à partir de 1975, l’exploitation doit faire face à de nombreuses expropriations dues à l’arrivée de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ses terres passent de 170 à seulement 40 ha… »
Une ferme qui se réinvente pour durer
« Les occupants de la ferme, à l’image de mon grand-père Augustin, n’ont eu de cesse de se battre pour elle. Celui-ci a tout fait pour interdire aux avions de survoler la ferme à basse altitude et de se poser dans ses champs. Mon fils, Émile, a pris grand soin de ses ouvriers en faisant construire des logements pour eux et leur famille.
À la génération suivante, avec mon mari, nous avons fait de l’élevage, d’abord des vaches laitières, puis, celles-ci ayant été emportées par la maladie, des poules pondeuses. Mais le poulailler était construit avec de l’amiante et il a dû être abandonné. Dans les années 1980 et 1990, nous avons dû faire face à des expropriations. Nous avons gardé les bâtiments de la ferme, mais il faut leur retrouver une fonction, maintenant qu’ils n’abritent plus les ouvriers. »


Aujourd’hui, l’élevage n’existe plus et Vincent, le petit-fils d’Odile, cultive des céréales, du fourrage et des féveroles sur une exploitation séparée en deux parties. En effet, Vincent cultive 70 ha de terres à Villaroy (il a pu en racheter 30 qui s’ajoutent au 40 restants) et il dispose de terres dans le PNR de la Haute Vallée de Chevreuse. Il a converti la ferme à l’agriculture biologique en 2017.
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